
San Pablo - Aéroport de Séville
Le jour J, L'heure H tant redouté venait d'arriver. Le départ, la séparation approchaient à un grand pas.
J'étais ,avec Sergio, devant l'aéroport. Tant dit que mon petit ami débarrassait ses valises du coffre de la voiture de sa mère Paqui, moi je regardais ou plutôt je fixais avec horreur l'aéroport qui se situait devant moi, ainsi que ses dizaines d'avions qui l'entourait .
« Elena ? »
« Hm, oui ? »
« J'ai cru que tu étais devenue sourde, tu viens ? »
« Désolée j'étais dans mes pensées.. »
Suite à ma réponse je vis le regard de Sergio changé, il était devenu d'un coup triste. Ne voulant pas finir mes derniers moments en sa compagnie dans la mauvaise humeur, je me força à sourire et lia mes doigts aux siens avant de m'enfoncer dans l'aéroport.
Une fois dans le grand bâtiment , je partie m'asseoir sur un des fauteuils qui habitaient l'endroit et attendais mon copain qui lui, était entrain de faire la queue afin de donner ses bagages.
J'étais extrêmement nerveuse, je n'arrivais pas à tenir en place et encore moins a contrôler mes pensées négatives. Je m'imaginais ma vie sans lui, et je la voyais fade, triste et d'un grand ennuie profond. Je passais le plus clair de mon temps en sa compagnie, mes plus beaux souvenirs étaient ceux que j'avais partager avec lui, mes journées étaient belle car je savais que j'allais les passées à ses cotés. Je me demandais bien comme j'allais faire pour vivre sans lui, comment j'allais faire pour reprendre goût a la vie. Il n'était pas encore parti que je ressentais déjà un grand vide en moi , je ..
« Ça y est »
J'étais tellement plongée dans mes songes qui je n'entendue pas Sergio arriver, ce qui me fut sursauter.
« Mais qu'est ce que tu as depuis tout à l'heure ? »
« Rien ne t'inquiète pas »
« Elena, je sais quand tu mens .. »
« Ça me parait évident ce que j'ai. »
Je ne comprenais pas pourquoi , de son coté , Sergio était si calme , alors que moi j'étais bouleversée à l'idée de savoir qu'il allait partir a 530KM de moi. Donc je décida de me lever et d'aller m'aérer un peu, histoire de me calmer et de changer mes idées noires.
Je quitta le banc sans dire un mot ni même adresser un regard à mon petit ami et partie dehors.
Je mis à peine un pied dehors, que je sentie mes émotions prendre le dessus, je luttais de toutes mes forces pour ne pas montrer ma faiblesse et retenir mes larmes comme je le pouvais.
« Moi aussi ... Moi aussi ça me fait de la peine de te quitter tu sais, ça me déchire mais... Ce n'est pas comme si on n'allait plus se revoir. »
Je savais parfaitement que c'était Sergio derrière moi, mais malgré tout je ne me retourna pas, je ne voulais pas . J'avais peur qu'en le regardant je me mette à fondre en larmes.
« Qu'est ce que tu en sais? Ta vie va complètement changer ... Tu n'auras plus le temps pour moi Sergio. »
« Tu es toujours passer avant le foot , même si je joue en professionnel, rien ne changera . »
« Si tout va changer, tu vas devenir célèbre, tu auras toutes ses filles autour de toi, ton emploi du temps sera plein , ton temps libre tu le passeras à signer des autographes, nos vies seront différentes Sergio admet le. On sera a 530KM l'un de l'autre, rien ne sera plus comme avant une fois que tu seras là-bas, ne dis pas le contraire. »
« Parce que tu refuses de croire de nous .. »
« Parce que je suis réaliste.. »
« Elena, retourne toi et regarde moi. »
Me retourner, lui faire face, discuter avec lui de notre futur qui n'a aucun avenir et surtout ne pas craquer face à lui... Je pris une grande bouffer d'air pur, ferma les yeux pour me calmer un peu et lui fit face, enfin.
« Une poignet d'argent, ou même des millions de filles, ne changeront pas les sentiments que j'ai pour toi. »
« Je ne te parle pas de sentiments, je te parle d'avenir ... Même a l'autre bout de la terre je t'aimerais quand même, ce n'est pas ça le problème. »
« Alors c'est quoi le problème ? Je t'aime et tu m'aimes, qu'est ce qu'il ne va pas ?! »
« Mais soit réaliste Sergio, notre relation ne sera plus comme avant. »
« Si, il faut juste que tu crois en nous. »
« Mais tu crois que notre relation restera la même a 530KM l'un de l'autre? J'aurais de tes nouvelles une fois par semaine à la limite, et après ? Tu appelles ça un couple ? »
« Non, je t'arrête tout de suite, en ce qui concerne les nouvelles je t'en donnerais le plus souvent possible. Je te ferais même des signes pendant les matchs si tu le désires, je ferais tout pour nous deux ça tienne! »
« Vraiment ? »
« Bien sur! Je t'aime, Je t'aime comme un fou, je ne me vois pas tenir sans toi, qu'est ce que tu crois. »
Avant même que je puisse répondre quoi que ce soit, Sergio me prit dans ses bras et me serra fort.
« Ne dis plus de choses comme ça, on vient juste de se trouver ce n'est pas pour se quitter maintenant.. »
Je répondue à Sergio par un doux baiser qui voulait dire beaucoup de choses.
« Ca, ça va me manquer. »
« A moi aussi .. »
« J'ai une solution au pire des cas . »
« Non, je reste à Séville désolée.. »
« ... J'aurai essayé c'est déjà ça. »
« Je viendrais te voir quelque temps. »
« C'est un grand risque ça.. »
« Pourquoi ? »
« Car je risque de tout faire pour te garder près de moi. »
« Tu es têtu »
« Je suis amoureux. »
Je me mis à sourire et rougir automatiquement, le fait de savoir que l'amour que je lui portais était réciproque me remplissait de bonheur. J'étais si combler et heureuse avec lui. Je plongea mes yeux bleus dans ses beaux yeux noisettes et le serra fort dans mes bras avant de lui murmurer à l'oreille.
« Il n'y a que toi, et il y aura toujours que toi ... Je t'aime. »
« Je t'aime aussi Elena Marina Sanchez. »
« Tu me promets de m'appeler quand tu seras à Madrid.. »
« Je t'appellerais dès que j'ai du temps libre, je te le promet. »
« Je l'espère. »
« On devrait retourner à l'intérieur, mon avion ne devrait pas tarder à décoller. »
« Hm.. »
On décida alors de parti tout deux, main dans la main à l'intérieur de l'aéroport afin d'attendre l'appel pour l'embarcation .
J'étais assise sur l'un des banc, dans les bras de celui que j'aime et je regardais péniblement les secondes s'écroulées devant mes yeux grâce à la grosse horloge qui se situait juste devant moi.
« Je viens ! »
« Pardon ? »
« Je te suis à Madrid Sergio »
« Quoi ? Pourquoi tu changes d'avis comme ça ? »
« Je ne veux pas te quitter, je viens avec toi. »
« Elena, écoute moi, calme toi. On ne va pas se quitter d'accord ? »
« Je ne vais pas supporter être loin de toi.. »
« Ça va être dure pour moi aussi, mais, pense à ta famille, ils vont te manquer et même à Farah. »
« Tu vas me manquer encore plus. »
« Mais tu n'as même pas de bagages. »
« J'achèterais tout là bas. »
« Elena... Tu sais que je veux plus que tout être avec toi, seulement là c'est trop tard... »
« Je ne tiendrais pas sans toi Sergio... »
« Les passagers du vol 309 en direction de Madrid sont prier de ce rendre à la porte d'embarcation.. »
Aussitôt que la voix off prononça ses mots, que je saisisa la main de Sergio et la serra aussi fort que je pouvais.
Ça y est, c'était l'heure, il était tant de se dire au revoir, de se quitter et de vivre nos vies chacun de nos cotés à 530KM l'un de l'autre.
Je venais à peine de me lever de mon fauteuil que je sentis sa main se poser sur mon dos et m'emmener près de son torse afin de me prendre une dernière fois dans ses bras, cette étreinte s'accompagna d'un baiser protecteur sur le front . J'étais tellement bien dans ses bras, que je ne voulais pas les quitter , mais il le fallait , donc je fis un grand effort et me décolla de lui avant de prononcer ses mots.
« Je viendrais te voir le plus souvent possible »
« Et moi je t'appellerais dès que je pourrais. »
« ... Je voulais te dire »
« Oui ? »
« Je suis extrêmement fière de toi »
« C'est grâce à toi, tu n'as jamais cesser de croire en moi. »
« Et je ne cesserais jamais ... Bonne chance à Madrid »
Sergio ne répondit rien, il me regarda juste droit dans les yeux d'un air triste et désolé.
Je me mis alors sur la pointe des pieds et commença à l'embrasser, à l'embrasser comme jamais auparavant je l'avais fais, dans ce baiser je m'étais mes sentiments à nues, je me laissais aller, et je me laissais tellement aller que même mes larmes coulaient sur mes joues durant notre échange.
« Dernier appel du vol 309 en direction de Madrid »
« Je t'aime.. »
« Je t'aime aussi »
J'essuya avec difficulté mes larmes et me força à sourire. Seulement, plus Sergio s'éloignait de moi plus mon sourire s'effaçait peu à peu, je sentais ma vue devenir trouble à cause des larmes qui envahissaient de nouveau mon visage.
Malgré tout j'essayais de tenir le coup, de rester forte et de ne pas craquer, mais mes sentiments prirent le dessus . La porte d'embarcation venait à peine de se fermer, que je sentis mes jambes tremblées ainsi que mes mains, j'eu le réflexe, alors, de m'asseoir sur le banc et commença à prendre une grande bouchée d'air pure pour me calmer. Seulement, en voulant me calmer, je me mis à regarder les environs de l'aéroport et vis des couples , des amis ainsi que des personnes qui se retrouvaient. Ce fut de trop, je ramena mes jambes jusqu'à mon visage et me mis à pleurer, à évoquer ma tristesse et ma frustration.
Le temps d'une seconde j'eu espérer que ce soit lui, mais quand je le leva la tête et vis Farah , ma joie disparue aussitôt.
« Tu es dans un de ses états... »
Le fait qu'elle dis cela, je repensa à Sergio et me mis à pleurer une fois de plus. Aussitôt je sentis les bras de Farah m'entourée et me caresser le dos ainsi que les cheveux pour me calmer et me rassurer. J'essaya de reprendre le dessus et de canaliser mes sentiments, mais ce n'était pas encore tout a fait ça, entre deux sanglots je réussie a balbutier ses mots.
« Il est parti ... »
« Je sais ma chérie, je suis désolée ... Mais moi je suis là pour toi, je vais t'aider, tu n'es pas toute seule ne t'inquiète pas. »
« Merci ... »
« J'ai pensé que ça te ferais du bien d'avoir de la compagnie quelque temps, alors , tu vas venir chez moi , histoire de remonter la pente, j'en ai parler avec tes parents ils sont d'accord, donc si tu le veux toi aussi, tu es la bienvenue chez moi. »
Je me mis à regarder Farah et lui lança un regard affectif, avant de la prendre dans mes bras afin de la remercier.
« Je te remercie Farah, qu'est ce que je ne ferais pas sans toi. »
« Je me le demande moi aussi. »
Elle lança cette phrase sur le ton de l'ironie, ce qui me laissa échapper un petit sourire.
« Bon aller viens, je t'emmène chez moi. »
una-vida-esperand0te, Posté le lundi 01 juillet 2013 10:11
Tu parles de la qualité de ton chapitre, mais il est parfait....